Questions fréquentes
Oui, dans l’hexagone, un cercueil est toujours obligatoire, y compris en cas d’une crémation. Cependant, les matériaux utilisés sont souvent plus léger et plus fins que ceux utilisés lors d’une inhumation et les accessoires (ornements et poignées) sont combustibles.
Aucune en particulier. Il faut simplement le faire savoir à vos proches ou bien contracter un contrat obsèques dans lequel vous stipulerez clairement vos souhaits.
Il n’y a, formellement, pas d’interdiction légale.
La loi n’impose que le retrait des prothèses contenant des radio-éléments ou des piles.
Complètement faux. Un pacemaker se retire facilement – et obligatoirement – avant toute opération funéraire (inhumation ou crémation).
Oui, sauf si elle est refusée par le procureur de la république dans le cas d’un problème médico-légal.
Dans tous les cas, on doit respecter les dernières volontés exprimées d’une personne, écrites ou pas. Il suffit qu’elle ait fait connaître ses volontés à ses proches. Si elle ne l’a pas fait, la personne ayant qualité pour pourvoir aux obsèques agira pour le mieux et dans le respect de ce qu’aurait souhaité la personne décédée.
Non mais il faut être représenté au moins par une personne de l’entreprise organisatrice des obsèques.
On peut, bien sûr, être présent le jour de la crémation.
C’est absolument interdit en France.
Oui. Sans problème, après avoir satisfait à toutes les formalités pour ce faire et s’il n’y a pas d’opposition au sein de la proche famille (enfants).
C’est possible. Il faut tout prévoir à l’avance. Le mieux est de contracter un contrat de prévoyance qui prévoira vos volontés et les organisera (documents, autorisations…).
La mise à la flamme peut comporter des risques dans une installation technique telle qu’un crématorium. Cela dit, si la présence de personnes à cet instant n’est pas interdite dans le règlement intérieur du crématorium, rien ne peut l’empêcher.
Si l’on est seul et sans proches à qui en parler clairement, nous conseillons la souscription d’un contrat d’assurance obsèques permettant de garantir les volontés du souscripteur.
Si c’était la volonté de votre fille, nul ne peut s’y opposer. Vous pouvez toujours saisir le juge du Tribunal d’Instance mais si sa conviction est que votre fille avait bien exprimé sa volonté, il tranchera en faveur du respect de celle-ci.
Non. Il suffit que la volonté du (de la) défunt(e) soit exprimée par un membre de la famille (généralement le plus proche) au moment des obsèques, cela par une demande de crémation au Maire (document fourni par l’entreprise de services funéraires). Cela dit, on peut, de son vivant, remplir un testament crématiste.
Il serait préférable d’avoir l’accord d’un ayant-droit direct (descendant, ascendant, collatéral). Si ce n’est pas possible, vous pourrez toujours faire une attestation sur l’honneur (si demandé) certifiant les volontés de votre tante. Le maire de la commune de décès devrait pouvoir délivrer l’autorisation. Pour toutes les démarches, adressez-vous à une entreprise de services funéraires habilitée.
Le prix de la taxe de crémation varie selon la commune et les équipements : comptez entre 350 et 550 €.