À l’origine le terme de tombe funéraire sert à désigner la fosse, le trou creusé en terre en vue d’y enterrer un ou plusieurs cercueils. Leur superposition peut poser problème lors d’une exhumation ultérieure. À l’inverse des caveaux funéraires ou caveautin, la tombe en pleine terre est de loin le type de sépulture le plus largement employé entre les différents monuments funéraires proposés à la famille du défunt.
La tombe funéraire
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La tombe et sa représentation
Lors d’une inhumation de cercueil, la tombe représente une sépulture le plus souvent couverte d’une simple dalle de pierre, qui n’est pas considérée comme construction et peut être placée sans grande contrainte au sein du cimetière, ou d’un édifice la marquant (cippe, pierre tombale, colonne, stèle, columelle) où l’abritant. Lors d’une crémation, la tombe reçoit l’urne constituant la tombe cinéraire.
Par ce terme est aussi fréquemment désigné le monument funéraire recouvrant la sépulture du défunt : remarquable ou discret, il sert à honorer la mémoire du défunt en respectant ses dernières volontés.
Construction de fosse et monument funéraire
La construction d’un monument funéraire sur un terrain concédé ne nécessite pas de permis de construire, mais elle est parfois soumise au règlement du cimetière. Il est préférable d’obtenir l’approbation du maire pour un projet qui sortirait un tant soit peu de l’ordinaire afin de ne pas créer un litige qui pourrait aboutir à la destruction d’un ouvrage édifié sans précaution.
La famille en charge de l’organisation des obsèques peut choisir de creuser elle-même la fosse dans l’enceinte du cimetière sans avoir recours aux services d’une entreprise de pompes funèbres. Pour cela, elle doit disposer du matériel adéquat et de certaines compétences exigées par le règlement de cimetière.
Les éléments constituants la tombe
Une tombe dans son plus « simple appareil », se compose toujours au minimum d’une semelle vouée à accueillir le monument funéraire.
Ci-dessous, une illustration représentant les éléments d’une tombe :
- La semelle : servant d’assise au monument ;
- Le socle : voué à rehausser la stèle ;
- La stèle : destiné à accueillir les décors, ornements et inscriptions funéraires ;
- La pierre tombale ou dalle : recouvrant en partie ou en totalité la sépulture ;
- Soubassement, coffret, rehausse ou entourage ;
- Revêtement : partie basse et visible du monument.
Les dimensions de l’entourage doivent obligatoirement être au maximum égales à celles de la concession alors que celles de la semelle dépassent systématiquement celle-ci. Pour une tombe d’urne le monument sera généralement constitué d’une plaque tombale ou d’une stèle.
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Prix d’une tombe
En termes de prix, le coût d’une tombe dépend de nombreux critères de choix :
- dimension de la tombe ;
- types d’ornements sélectionnés ;
- prix de la concession cimetière ;
- matériaux choisis : Marbre, granit, autres … ;
En moyenne, il faut tabler sur un montant de 1000 à 1200 euros au minimum pour une tombe en pleine terre standard pour cercueil. Bien sûr, ce tarif viendra s’accroitre en fonction des accessoires funéraires optionnels ajouté au monument funéraire comme :
- la stèle ;
- la pierre tombale ;
- les gravures et inscriptions funéraires ;
- les sculptures ou ornements particuliers…
Pour une tombe d’urne, tous ces éléments de prix sont réduits du fait de la taille du monument cinéraire.
Choix de la tombe
La famille dispose de nombreuses possibilités quant aux choix des éléments constituant la tombe : formes, matériaux, prie dieu ou non etc. Le défunt peut aussi avoir pris ses dispositions à l’avance par le biais d’une assurance obsèques (par exemple) en déterminant la forme, les ornements et les dimensions de la sépulture.
N’ayant aucune obligation légale de recourir à une société de pompes funèbres, la famille peut elle-même réaliser et poser le monument funéraire. Cette convenance peut s’avérer être très avantageuse dans le cas de la tombe cinéraire.
Individuelle ou familiale ?
La sépulture en pleine terre est généralement individuelle et obligatoirement si elle est placée dans le terrain commun (à ne pas confondre avec la fosse commune qui n’existe plus depuis longtemps). Néanmoins, une concession en pleine terre peut, elle, accueillir plusieurs corps :
- En cercueil : possibilité de les superposer à condition que la nature du sol le permette et que la réglementation du cimetière l’autorise.
- En urne : il existe aussi la possibilité de superposer les urnes par le biais d’une mini-tombe par exemple.
- Il existe une taxe "de superposition de corps". Elle n'est exigible qu’à partir du moment où le règlement municipal la prévoit et seulement à partir de la deuxième inhumation (circ. 74-434 du 9/08.1974) ;
- La superposition des urnes n’est possible aux conditions qu’elles soient clairement identifiées et non-dégradables. Cela pour permettre de bien différencier les défunts s’ils devaient être exhumés.
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