Inhumation : tout savoir sur l’enterrement, le prix et les démarches

Funeral Ceremony On The Cemetery With Sad People

La loi Française autorise deux types de funérailles : la crémation et l’inhumation. Tous les autres modes de sépulture sont interdits. Si la crémation gagne chaque année de nouveaux adeptes, l’inhumation (l’action d’enterrer le défunt) reste encore le choix le plus courant.

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Définition de l'inhumation

Bon à savoir :
Inhumer et enterrer ont la même signification : il s’agit de la mise en terre (enterrement, ensevelissement) d’un corps dans une sépulture. Cette décision peut avoir été prise préalablement par le défunt par le biais d'une assurance obsèques ou d’une convention obsèques. S'il y avait souscrit. Le choix revient sinon à la famille.

Le verbe « inhumer » fait partie du vocabulaire administratif. Dans le langage courant, on utilisera plus généralement le terme enterrer. Ces deux termes désignent le même moment des funérailles : celui de l’enterrement du corps du défunt.

Bien que l’inhumation soit traditionnellement associée aux cercueils, elle se développe de plus en plus pour les sépultures d’urnes cinéraires.

Le lieu d’inhumation : plusieurs possibilités

Le corps de la personne décédée, obligatoirement placé dans un cercueil (ou les cendres dans une urne), est enterré dans un cimetière.

L’inhumation peut alors s’effectuer de plusieurs manières :

  • tombe en pleine terre (concession funéraire ou terrain commun)
  • caveau (destiné à accueillir plusieurs cercueils et/ou urnes)
  • cavurne, caveautin ou columbarium (réservés aux urnes)
  • enfeu (niche funéraire généralement aménagée dans un mur)

Légalement, le défunt peut être inhumé dans le cimetière de la commune où :

  • il résidait au moment du décès
  • il est décédé
  • est situé le caveau familial
À savoir :
  • Selon certains cas, l'inhumation est possible dans une autre commune, mais le maire peut la refuser (il se doit cependant de motiver sa décision).
  • Selon certaines conditions et à titre exceptionnel, une personne peut être inhumée dans une propriété privée.
  • Si le défunt habitait à l'étranger, il peut être enterré au sein du cimetière de la commune dans laquelle il était inscrit sur liste électorale.
  • Aucune inhumation ne peut se faire, sauf exception, dans un espace clos destiné au culte religieux.

Quel est le prix d’une inhumation ?

Le prix de l’inhumation varie selon de nombreux critères, notamment :

  • la région où a lieu l’enterrement
  • le type de sépulture choisi
  • les prestations funéraires retenues
Bon à savoir :
En moyenne, le coût d’une inhumation en France se situe entre 2 500 € et 5 000 €. Le prix de l’acquisition d’une concession funéraire n’est pas compris dans cette estimation.

Les frais compris dans une inhumation

Ce montant comprend généralement :

  • le cercueil et ses accessoires
  • les soins de conservation (s’ils sont réalisés)
  • le transport du corps
  • l’organisation de la cérémonie
  • les démarches administratives
  • la mise en terre

Les frais supplémentaires ou optionnels

Peuvent s’ajouter à ces frais d’obsèques :

  • le prix de la concession funéraire
  • le coût d’un caveau ou d’une tombe
  • la pierre tombale et les travaux de marbrerie
  • les prestations optionnelles (fleurs, avis de décès, maître de cérémonie…)

La taxe d’inhumation

Dans certaines communes, une taxe d’inhumation est demandée lors de la mise en terre d’un défunt dans le cimetière communal.

Son montant est fixé par le conseil communal et varie selon la commune. Elle est souvent comprise entre 50 € et 300 €, mais peut être gratuite ou comprise dans le prix de la concession funéraire.

Tableau récapitulatif des principales dépenses liées à l’inhumation

Poste de dépense Description Prix moyen
Cercueil Cercueil réglementaire (bois, épaisseur standard) 800 € à 3 000 €
Accessoires de cercueil Poignées, capiton, plaque d’identité 100 € à 500 €
Transport du corps Avant et/ou après mise en bière 150 € à 500 €
Soins de conservation Thanatopraxie (optionnelle) 200 € à 500 €
Démarches administratives Autorisations, déclarations 100 € à 300 €
Taxe d’inhumation Redevance communale pour la mise en terre 50 € à 300 €
Organisation de la cérémonie Civile ou religieuse 300 € à 1 000 €
Mise en terre Ouverture et fermeture de la tombe 300 € à 800 €
Concession funéraire Selon durée et commune 200 € à 2 500 €
Caveau / tombe Construction ou aménagement 1 000 € à 4 000 €
Pierre tombale Marbrerie et gravure 1 500 € à 5 000 €

Il est recommandé de faire plusieurs devis auprès d’entreprises de pompes funèbres pour comparer les prestations et estimer précisément le coût total d’une inhumation.

Vous pouvez aussi souscrire une assurance obsèques pour anticiper le coût de l’inhumation et protéger financièrement vos proches.

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Les démarches liées à l'inhumation

L’inhumation dans un cimetière nécessite l’autorisation du maire de la commune dans laquelle a lieu la mise en terre, qu’elle soit faite en terrain commun ou en concession funéraire.

Les délais d’inhumation

Il est impératif que le mode de sépulture soit définit le plus rapidement possible, car les proches ne disposent que de 6 jours ouvrés pour organiser les obsèques. En attendant une inhumation qui se trouverait retardée, le corps peut être conservé au dépositoire communal.

À noter :
L’inhumation doit avoir lieu :

  • au minimum 24 heures après le décès
  • au plus tard 6 jours ouvrés après le décès

Pour un décès intervenu à l’étranger (incluant les territoires d’outre-mer), le délai de six jours commence à compter du rapatriement du corps. Les délais ne tiennent pas compte des dimanches et jours fériés.

Dans certains cas particuliers, le préfet est le seul à pouvoir autoriser une dérogation aux délais légaux.

Les formalités d’autorisation

Entre le décès et l’inhumation, plusieurs démarches doivent être effectuées. Elles sont souvent réalisées par l’entreprise de pompes funèbres mandatée :

  • la demande d’autorisation d’inhumer ;
  • le cas échéant, la déclaration au préalable du transport du corps ;
  • l’autorisation de fermeture du cercueil ;
  • la fermeture définitive du cercueil.

Pour que le maire puisse donner son accord, il faudra :

  • une demande écrite signée par la personne en charge de l’organisation des funérailles (conjoint, descendant ou ascendant...)
  • l’acte de décès

Les proches prévoient ensuite la tombe ou le caveau dans lequel reposera le défunt.

Légalement, l’enterrement dans la commune ne peut être refusé à toutes les personnes :

  • y possédant un caveau familial ;
  • y ayant vécu ;
  • y étant décédé.

Déroulement d’une inhumation

L’inhumation est un moment particulièrement émouvant, au cours duquel la famille et les proches du défunt lui rendent un dernier hommage.

L’enterrement se déroule en 3 étapes principales :

  1. L’arrivée du corps au cimetière.
  2. Le transport du cercueil ou de l’urne jusqu’au lieu d’inhumation, souvent accompagné d’une cérémonie permettant aux proches de faire leurs adieux.
  3. La mise en terre du défunt, éventuellement accompagnée de prières ou de rites religieux.

La mise en terre est réalisée par l’entreprise de pompes funèbres.

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Questions fréquentes sur l'inhumation

Il n’y a pas de différence entre inhumation et enterrement. Ces deux termes désignent la même pratique : la mise en terre du corps du défunt dans une sépulture.

Des formules d’enterrement très simples existent, souvent autour de 1900 €. Celles-ci contiennent uniquement les prestations obligatoires et essentielles, sans option supplémentaires :

  • cercueil économique
  • toilette mortuaire minimale
  • transport basique
  • pas de caveau ni de monument funéraire

Ce type d’enterrement permet de respecter les obligations légales tout en limitant au maximum les coûts.

L’inhumation consiste à enterrer le corps du défunt dans un cercueil, généralement dans un cimetière, une tombe ou un caveau. La crémation, quant à elle, correspond à la réduction du corps en cendres à haute température dans un crématorium.

Ces deux pratiques sont légales et encadrées par la loi, le choix dépend des volontés du défunt. Il est important d’exprimer cette volonté de son vivant, que ce soit à ses proches ou par l’intermédiaire d’une assurance obsèques ou d’un testament.

La décision de l’inhumation revient d’abord au défunt s’il avait exprimé sa volonté de son vivant. Néanmoins, s’il n’a laissé aucune instruction à ce sujet, c’est à la famille de faire ce choix. En cas de désaccord entre les proches, un juge peut être saisi afin de trancher le litige.

Les frais d’inhumation en France sont généralement à la charge de la famille du défunt et des héritiers. Cependant :

  • Les frais peuvent être prélevés directement sur le compte bancaire du défunt, jusqu’à la limite de 5 910 €.
  • Si le défunt avait souscrit un contrat obsèques, c’est l’organisme qui prend en charge le financement des funérailles.
  • En cas de difficultés financières de la famille, c’est la commune du lieu de décès qui peut prendre en charge l’inhumation.
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