Déclaration de succession : étapes, obligations et conseils
Lorsqu’un décès survient, les proches doivent faire face à une série de démarches parfois complexes. Parmi elles, la déclaration de succession occupe une place centrale. Ce document officiel permet à l’administration fiscale de connaître la valeur du patrimoine transmis par le défunt. Il engage directement les héritiers, tant sur le plan juridique que fiscal.
Cet article vous guide pas à pas. Il vous explique ce qu’est une déclaration de succession, qui doit la remplir, quels biens sont concernés, et comment éviter les erreurs les plus fréquentes.
Déclaration de succession : étapes, obligations et conseils
Lorsqu’un décès survient, les proches doivent faire face à une série de démarches parfois complexes. Parmi elles, la déclaration de succession occupe une place centrale. Ce document officiel permet à l’administration fiscale de connaître la valeur du patrimoine transmis par le défunt. Il engage directement les héritiers, tant sur le plan juridique que fiscal.
Cet article vous guide pas à pas. Il vous explique ce qu’est une déclaration de succession, qui doit la remplir, quels biens sont concernés, et comment éviter les erreurs les plus fréquentes.
Déclaration de succession : de quoi s’agit-il exactement ?
Définition de la déclaration de succession
La déclaration de succession est un document fiscal que les héritiers doivent déposer auprès de l’administration dans les mois qui suivent le décès. Il sert à répertorier l’ensemble des biens laissés par le défunt : immobiliers, financiers, mobiliers… mais aussi les dettes et frais éventuels.
Ce formulaire est essentiel pour que l’administration fiscale puisse calculer les droits de succession dus par chaque héritier. Il est donc à la fois déclaratif et évaluatif. Il ne s’agit pas uniquement d’annoncer des montants : il faut justifier, détailler, estimer.
Le contenu varie selon la nature des biens, leur localisation, ou encore le lien de parenté entre le défunt et ses héritiers. Dans certains cas, des annexes ou justificatifs supplémentaires sont requis. Ce document peut être rempli par les proches eux-mêmes, ou par un notaire, notamment si la situation est complexe.
Objectif de cette démarche
Le but de cette déclaration est double. Elle permet à l’État de percevoir les droits de succession, tout en offrant une photographie précise du patrimoine du défunt au moment de son décès. Cette transparence fiscale est indispensable pour éviter les fraudes, les oublis ou les tentatives de dissimulation.
Mais au-delà de l’aspect fiscal, cette démarche sert aussi à protéger les héritiers. En formalisant le contenu de la succession, elle fixe un cadre clair pour la suite. Elle permet aussi, dans certains cas, d’anticiper des conflits ou de répartir les rôles de manière équitable entre les parties.
En cas d’oubli ou de sous-évaluation, ce sont les héritiers qui en subiront les conséquences. D’où l’importance de bien comprendre ce que cette déclaration implique, et pourquoi elle ne peut pas être prise à la légère.
Différence avec le partage de succession
Il est courant de confondre la déclaration de succession avec le partage. Pourtant, ce sont deux démarches différentes. La déclaration est une obligation fiscale. Elle consiste à signaler à l’administration les biens et dettes laissés par le défunt, sans organiser la répartition entre les héritiers. Le partage, lui, intervient dans un second temps. Il concerne la distribution concrète des biens : qui hérite de quoi, à quelle valeur, selon quel accord. Il peut se faire à l’amiable ou devant notaire, notamment en cas de désaccord.
Cas où la déclaration est obligatoire vs dispensée
Dans la majorité des cas, la déclaration est obligatoire. Mais certains héritiers peuvent être dispensés, selon la valeur de la succession ou leur lien de parenté.
Elle est exigée lorsque le montant de l’actif net dépasse 50 000 € pour un héritier en ligne directe (enfant, parent),ou 3 000 € s’il n’existe aucun lien direct. Cependant, même en dessous de ces seuils, il peut être utile, voire conseillé, de remplir cette déclaration, notamment si l’on veut bénéficier d’abattements ou justifier certains transferts de fonds.
Dans tous les cas, dès qu’un bien immobilier est concerné, la déclaration devient systématique, même si la valeur globale est faible.
Déclaration de succession vs partage de succession :
Aspect
Déclaration de succession
Partage de succession
Nature
Démarche fiscale
Répartition juridique
Déclenchement
Après le décès, dans les 6 mois
Après la déclaration, ou ultérieurement
Objectif
Informer l’administration fiscale
Attribuer les biens entre les héritiers
Obligatoire
Oui, selon seuils
Non, possible de rester en indivision
Encadré par notaire
Parfois obligatoire
Recommandé en cas de désaccord
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Qui doit faire la déclaration de succession ?
Les héritiers et légataires
La responsabilité principale revient aux héritiers. Ce sont eux qui reçoivent les biens du défunt, que ce soit par testament ou selon les règles légales. Dans certains cas, une personne peut être légataire, c’est-à-dire désignée dans un testament sans être héritier au sens strict. Elle peut alors être amenée à faire la déclaration si elle reçoit des biens imposables.
Tous les héritiers peuvent déposer une déclaration commune, ou chacun peut le faire séparément. Dans tous les cas, ils sont solidairement responsables : si l’un oublie un bien ou déclare hors délai, les autres peuvent être pénalisés.
Le rôle des représentants légaux
Lorsqu’un héritier est mineur, sous tutelle, ou dans l’incapacité de gérer ses affaires, ce sont ses représentants légaux (parents, tuteur, curateur) qui agissent en son nom. Ils doivent alors prendre en charge l’intégralité des démarches, y compris le lien avec le notaire et le dépôt de la déclaration auprès du centre des finances publiques. Ce rôle peut parfois être délégué à un mandataire, dans le cadre d’une procuration notariée, notamment lorsque la succession implique plusieurs ayants droit éloignés géographiquement.
Quand recourir à un notaire ?
Le recours à un notaire devient obligatoire dans certaines situations : présence d’un bien immobilier, existence d’un testament, donations antérieures, ou héritiers mineurs. Même en dehors de ces cas, le notaire reste un atout précieux. Il peut aider à estimer les biens, sécuriser la déclaration, éviter les oublis, et surtout… gérer les litiges éventuels. Dans les successions complexes ou en indivision, sa présence est fortement recommandée. Il assure aussi le dépôt de l’acte de notoriété, nécessaire pour justifier de la qualité d’héritier. Si vous le souhaitez, il est également possible de gérer sa succession sans l'aide d'un notaire.
Responsabilité en cas d’oubli ou d’erreur
Une erreur dans la déclaration peut coûter cher. L’administration fiscale peut infliger des amendes, voire contester la validité de la déclaration. Si un bien est sous-évalué, l’impôt sera recalculé avec majoration. En cas d’oubli pur et simple, les pénalités peuvent atteindre 10 % à 80 % du montant des droits dus. Et ces pénalités s’appliquent à l’ensemble des héritiers, même ceux qui n’ont pas commis l’erreur directement.
Il est donc crucial de prendre cette étape au sérieux, et de se faire accompagner si besoin.
Quels biens doivent être déclarés dans la succession ?
Biens immobiliers et comptes bancaires
Les biens immobiliers (maisons, appartements, terrains) doivent systématiquement être mentionnés dans la déclaration. Ils sont évalués à leur valeur vénale au jour du décès, c’est-à-dire au prix du marché. Il faut également déclarer l’ensemble des comptes bancaires du défunt : comptes courants, livrets, placements… L’établissement financier doit fournir un relevé au jour du décès. Ces éléments représentent souvent la part la plus importante du patrimoine, et donc de la base imposable.
Objets de valeur et contrats d’assurance-vie
Les objets précieux (œuvres d’art, bijoux, collections…) doivent être estimés de manière rigoureuse. En cas de doute, un expert indépendant peut être mandaté. Concernant les contrats d’assurance-vie, leur inclusion dépend de leur date de souscription et des primes versées. Les contrats souscrits après 70 ans, ou avec des primes importantes, peuvent être partiellement réintégrés dans la succession.
Passif déductible : dettes et frais funéraires
Bonne nouvelle : certaines dettes du défunt peuvent être déduites de la succession. Cela inclut les emprunts en cours, les impôts non réglés, ou encore les loyers impayés.
Les frais d’obsèques sont également déductibles, dans la limite de 1 500 €. Ils doivent être justifiés par des factures ou des relevés bancaires.
Cas spécifiques : biens indivis, à l’étranger, en démembrement
Certains biens posent des problèmes particuliers. C’est le cas des biens en indivision (ex : maison partagée entre plusieurs frères et sœurs). Ils doivent être déclarés pour leur valeur totale, en précisant la quote-part détenue par le défunt. Les biens situés à l’étranger (résidence secondaire, compte bancaire hors de France) doivent aussi être mentionnés. Cela implique parfois une double déclaration, dans le pays concerné et en France. Enfin, les biens en démembrement (usufruit/nue-propriété) doivent être évalués selon leur nature. La valeur de l’usufruit dépend de l’âge du bénéficiaire survivant, selon un barème fiscal officiel.
Récapitulatif des biens à déclarer :
Bien concerné
Déclaration obligatoire ?
Évaluation requise
Documents nécessaires
Bien immobilier
Oui
Valeur vénale
Estimation notariale, acte de propriété
Compte bancaire
Oui
Solde au décès
Attestation bancaire
Assurance-vie
Parfois
Montant rachetable
Contrat, historique des versements
Objet de valeur
Oui
Estimation expert
Facture, expertise
Dette / frais obsèques
Oui (déductible)
Montant réel
Factures, relevés bancaires
Bien à l’étranger
Oui
Selon nature
Justificatifs locaux, acte de propriété
Bien en indivision
Oui
Quote-part
Titre de propriété, convention d’indivision
Comment remplir une déclaration de succession ?
Le formulaire CERFA n°2705 et ses annexes
La déclaration de succession s'effectue principalement via le formulaire CERFA n°2705-SD. Ce document permet de déclarer l'ensemble des biens et dettes du défunt. En cas de contrats d'assurance-vie, le formulaire CERFA n°2705-A-SD est requis. Pour les successions complexes, des annexes comme le CERFA n°2706 peuvent être nécessaires.
Ces formulaires sont disponibles sur le site officiel des impôts :
Chaque information doit être accompagnée des justificatifs correspondants (actes notariés, relevés bancaires, factures, etc.).
Comment estimer la valeur des biens ?
L'évaluation des biens doit refléter leur valeur vénale au jour du décès. Pour les biens immobiliers, une estimation par un professionnel (agent immobilier, notaire) est conseillée. Les biens mobiliers (meubles, bijoux, œuvres d'art) peuvent être évalués via des factures d'achat ou des expertises. Les comptes bancaires doivent être déclarés pour leur solde au jour du décès. Les contrats d'assurance-vie sont à déclarer selon les modalités spécifiques prévues par la législation.
Quel est le rôle du notaire dans la déclaration de succession ?
Obligations en cas de succession complexe
Le notaire joue un rôle central dans le processus de succession. Il est chargé d'authentifier les actes, de conseiller les héritiers et de s'assurer que les lois et règlements sont respectés. Il intervient notamment lorsque la succession comprend un bien immobilier, un testament ou une donation entre époux. Dans ces situations, le notaire établit l'acte de notoriété, l'attestation de propriété et peut rédiger la déclaration de succession.
Cas où un notaire est nécessaire
Même en l'absence d'obligation légale, il est conseillé de faire appel à un notaire lorsque la succession est complexe ou conflictuelle, ou lorsque les héritiers souhaitent une répartition équitable des biens. Le notaire apporte son expertise pour sécuriser les démarches et éviter les litiges.
Honoraires : comprendre la tarification
Les frais de notaire sont réglementés et dépendent de la valeur de la succession. Ils comprennent des émoluments proportionnels, et des droits et taxes perçus pour le compte de l'État. Par exemple, pour une succession de 100 000 €, les émoluments s'élèvent à environ 1 000 € hors taxes.
Peut-on se passer d’un notaire ?
Il est possible de se passer d'un notaire si la succession ne comporte pas de bien immobilier, de testament, de donation entre époux et que tous les héritiers sont majeurs et d'accord. Dans ce cas, les héritiers peuvent remplir et déposer eux-mêmes la déclaration de succession.
Délais de déclaration et sanctions en cas de retard
Délais légaux
La déclaration de succession doit être déposée dans les 6 mois suivant le décès si celui-ci est survenu en France. Ce délai est porté à 12 mois pour les décès survenus à l'étranger.
Que faire en cas de retard inévitable ?
En cas de circonstances exceptionnelles (litige, difficulté d'évaluation des biens), il est possible de demander un délai supplémentaire auprès de l'administration fiscale. Cette demande doit être motivée et déposée avant l'expiration du délai initial.
Pénalités et majorations en cas de retard
Un dépôt tardif entraîne des intérêts de retard de 0,20 % par mois. Des majorations peuvent également s'appliquer. Elles sont de 10 % si le retard est inférieur à 12 mois, de 40 % au-delà de 12 mois et de 80 % en cas de manœuvres frauduleuses.
Astuces pour demander un délai supplémentaire
Pour obtenir un délai supplémentaire, adressez une demande écrite au service des impôts compétent, en expliquant les raisons du retard et en fournissant les justificatifs nécessaires.
Combien coûte une déclaration de succession ?
Frais de notaire : barème et honoraires
Les frais de notaire pour une déclaration de succession varient selon la valeur de la succession. Ils comprennent des émoluments proportionnels, des débours et des honoraires. Par exemple, pour une déclaration de succession, les émoluments sont calculés selon un barème dégressif :
1,548 % jusqu'à 6 500 €.
0,851 % de 6 500 € à 17 000 €.
0,580 % de 17 000 € à 30 000 €.
0,426 % au-delà de 30 000 €
À cela s'ajoutent les débours, qui couvrent les frais avancés par le notaire pour le compte de ses clients, tels que les frais d'obtention de documents officiels. Les honoraires, quant à eux, sont librement fixés pour les prestations non tarifées.
Taxes et droits de succession à prévoir
Les droits de succession sont calculés en fonction de la part nette recueillie par chaque héritier, après application des abattements. Les taux varient selon le lien de parenté avec le défunt.
Frais annexes et dépenses supplémentaires
Outre les frais de notaire et les droits de succession, d'autres dépenses peuvent s'ajouter. Il s'agit notamment des frais liés à l'obtention de documents administratifs, des frais d'enregistrement, des frais de publication au service de la publicité foncière pour les biens immobiliers, et des éventuels frais d'expertise pour l'évaluation des biens. Ces coûts supplémentaires varient en fonction de la complexité de la succession et des spécificités du patrimoine du défunt.
Peut-on déduire ces frais fiscalement ?
Certains frais peuvent être déduits de l'actif successoral, notamment les dettes du défunt, les frais funéraires (dans la limite de 1 500 €) et les frais de dernière maladie. Ces déductions réduisent la base imposable et donc les droits de succession.
Frais moyens selon types de succession :
Lien de parenté
Abattement fiscal
Taux des droits de succession
Frais de notaire (évaluation moyenne)
Enfants / Parents (ligne directe)
100 000 €
De 5 % à 45 % selon tranches
Environ 1 000 € pour 100 000 € d’actif brut
Frères et sœurs
15 932 €
35 % (jusqu’à 24 430 €) puis 45 %
Environ 1 200 € à 1 500 €
Neveux et nièces
7 967 €
55 %
Idem, selon valeur déclarée
Autres héritiers
1 594 €
60 %
Idem, selon valeur déclarée
Droits de succession : comment sont-ils calculés ?
Barèmes selon lien de parenté
Les droits de succession sont calculés en fonction du lien de parenté entre le défunt et l'héritier. Les héritiers en ligne directe (enfants, parents) bénéficient d'un abattement de 100 000 €, avec des taux d'imposition progressifs allant de 5 % à 45 %. Les frères et sœurs ont un abattement de 15 932 €, avec des taux de 35 % à 45 %. Les neveux et nièces ont un abattement de 7 967 €, avec un taux de 55 %. Les autres héritiers ont un abattement de 1 594 €, avec un taux de 60 %.
Abattements fiscaux : ce qu’il faut savoir
Les abattements sont des montants déduits de la part successorale avant application du barème. Ils varient selon le lien de parenté et ne sont applicables qu'une fois tous les 15 ans entre les mêmes personnes.
Réductions spécifiques
Des réductions spécifiques peuvent s'appliquer, telles que le pacte Dutreil pour les transmissions d'entreprises, ou des réductions pour les personnes handicapées. Ces dispositifs permettent de réduire les droits de succession dans certaines situations.
Optimiser les droits de succession : stratégies légales
Il est possible d'optimiser les droits de succession en anticipant la transmission de son patrimoine, par exemple en réalisant des donations de son vivant, en souscrivant une assurance-vie ou en mettant en place un pacte Dutreil.
Erreurs fréquentes dans la déclaration de succession
Oublier un bien ou sous-évaluer sa valeur
Omettre un bien ou en sous-évaluer la valeur dans la déclaration de succession peut entraîner des redressements fiscaux. Une sous-évaluation, même involontaire, peut être considérée comme une tentative de fraude par l'administration fiscale, entraînant des pénalités et des intérêts de retard.
Mauvais formulaire utilisé
Utiliser un formulaire inadapté ou obsolète pour la déclaration de succession peut entraîner des retards dans le traitement du dossier, voire son rejet. Il est crucial de s'assurer que les documents utilisés sont à jour et correspondent à la situation spécifique de la succession. Par exemple, le formulaire CERFA n°2705 est destiné aux successions avec des biens immobiliers, tandis que le CERFA n°2705-S est utilisé pour les successions sans biens immobiliers.
Déclaration hors délai : conséquences
Le non-respect des délais peut entraîner des pénalités financières. Des intérêts de retard de 0,20 % par mois sont appliqués, et une majoration de 10 % peut être ajoutée si le retard dépasse douze mois. En cas de mise en demeure restée sans réponse, l'administration fiscale peut procéder à une taxation d'office avec une majoration pouvant atteindre 40 %.
Absence de mise à jour en cas de découverte d’un bien après coup
Il arrive qu'un bien soit découvert après le dépôt de la déclaration de succession. Dans ce cas, une déclaration rectificative doit être déposée dans les meilleurs délais. L'absence de mise à jour peut être interprétée comme une dissimulation volontaire, entraînant des pénalités similaires à celles d'une omission initiale.
Lien entre déclaration de succession et assurance obsèques
L’assurance obsèques : un moyen de contourner la succession
L'assurance obsèques permet de financer les frais d'obsèques et peut ainsi alléger la charge financière pour les héritiers. Elle permet également de réduire le formalisme administratif en prévoyant à l'avance les modalités des funérailles.
Pourquoi anticiper les frais d’obsèques ?
Anticiper les frais d'obsèques permet de soulager les proches au moment du décès. Cela évite des démarches supplémentaires et des frais imprévus.
L’argument de vente pour protéger ses proches et réduire le formalisme administratif
Souscrire une assurance obsèques est un moyen de protéger ses proches et de réduire les formalités administratives liées à la succession. Il existe de nombreux assureurs d’obsèques, qui permettent de prévoir les funérailles selon ses souhaits et d'en assurer le financement.
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FAQ sur la déclaration de succession
Il est nécessaire de déclarer un contrat d’assurance-vie dans la déclaration de succession, sauf s’il est exonéré. Il est important de vérifier les conditions d’exonération applicables.
Si un bien est découvert après la déclaration, il faut déposer une déclaration rectificative pour l’inclure. Cela permet de régulariser la situation et d’éviter des sanctions.
Il est possible de modifier une déclaration en déposant une déclaration rectificative. Cela permet de corriger des erreurs ou d’ajouter des éléments oubliés.
La déclaration de succession peut être effectuée en ligne sur le site des impôts. Cela facilite les démarches et permet un gain de temps.
Le refus d’une succession est possible, mais il implique de renoncer à l’héritage. Cette décision doit être prise en connaissance de cause, notamment en cas de dettes importantes du défunt.