Déroulement des obsèques lors d’une célébration religieuse

Pour veiller au bon déroulement d’une cérémonie funéraire religieuse, il convient d’en connaitre les préceptes.

Le maître de cérémonie

Pour vivre le symbolisme religieux, il faut mettre en œuvre une logistique qui le rend possible. C’est le rôle des pompes funèbres ou de la compagnie d'assurance chargée de cette mission.

cérémonie religieuse

Ainsi, tout convoi funéraire se compose de cinq personnes : les quatre porteurs, dont le chauffeur du corbillard, et le maître de cérémonie.

Ce dernier a la particularité d’être aux côtés de la famille du défunt du début à la fin des obsèques. Il occupe donc une place potentiellement importante. Lorsque le rôle d’assistant funéraire, qui reçoit la famille pour organiser les obsèques, et celui de maître de cérémonie sont assumés par la même personne, cela est très apprécié par les proches. Ils ont en effet à leurs côtés quelqu’un qui les connaît, et à ce titre est plus à même de les accompagner.

Le maître de cérémonie est perçu comme celui qui a l’habitude de ces circonstances et qui, par conséquent, guide la famille dans ses déplacements. Cela suppose une attention constante aux besoins des personnes, sans jamais chercher à se faire remarquer. Trop souvent, en effet, les maîtres de cérémonie pense nécessaire de se mettre en avant, croyant que plus on les verra, mieux ils seront perçus. Or, c’est exactement l’inverse qui se produit.

Un bon maître de cérémonie est aussi invisible qu’efficace.

A l’arrivée à l’église, avant la cérémonie, on trouve souvent l’assistance qui attend à l’extérieur. Cette attitude est la manifestation d’un double gène : face à la peine des proches que l’on est venu entourer, et face à l’église que l’on a, bien souvent, plus l’habitude de fréquenter.

Les personnes attendent un signe pour entrer, et c’est au maître de cérémonie de leur donner. A l’intérieur de l’église, il faut agir avec douceur et fermeté, afin d’éviter que l’assistance ne s’installe au dernier rang, comme elle en a le réflexe. Les proches ont en effet besoin d’être physiquement entouré par l’assistance, dans des églises généralement trop grandes pour le nombre de personnes présentes.

Le registre de condoléance

Avant d’entrer le corps dans l’église, il reste à disposer des registres de condoléances. Cette pratique, qui est venu remplacer celle des condoléances organisées, permet aux personnes présentes de laisser une trace, et à la famille de les remercier en leur envoyant par la suite une carte. Ainsi, au donc que les participants font leur présence répond le Don d’un message de reconnaissance de la part des proches. Don et contre don, selon la formule du sociologue Marcel Mauss (Essai sur le don, publié dans l’année sociologique, 1924), sont les conditions d’un véritable échange. Restent les fleurs de deuil.

Les fleurs

Déposées à l’entrée de l’église par les fleuristes, il faut en peu de temps les disposer dans le chœur, et décidé avec la famille de celles qui ont vocation à être posées autour et sur le cercueil. Les fleurs sont une manifestation émouvante de sympathie.

Leur beauté vient éclairer l’obscurité du deuil. Elles sont aussi parfois une façon de s’associer aux deuil lorsque l’on ne peut pas se rendre aux obsèques. Considérant leur destination qui est toujours d’aller Faner sur le tombeau ou crématorium, certaines familles préfèrent a indiqué dans le faire part où l’annonce dans la presse : « ni fleurs, ni couronne ».

Cette attitude va souvent de pair avec une invitation à faire un don à une œuvre ou un organisme qui lutte contre la maladie qui a emporté le défunt.

Le début de la cérémonie

Puis arrive le moment où le célébrant vient sur le parvis accueillir le corps du défunt ; il donne ainsi le signal du début de la cérémonie.

Les porteurs chargent le cercueil sur leurs épaules et s’engagent à la suite du célébrant dans l’allée centrale. A leur passage, l’assistance se signe, et cette entrée solennelle, accompagné de musique, est une belle marque de respect et d’hommage rendu au défunt.

Parfois, ce sont des enfants ou des petits-enfants qui portent le cercueil. Ceux-ci découvrent alors, dans une grande émotion, la difficulté de marché d’un même pas avec 200 kilos sur l’épaule, inégalement répartis entre les grands et les petits. D’autrefois, les petits enfants entrent en procession, une fleur ou un lumignon à la main, à la suite de la dépouille de leur aïeul.

Tous ces comportements sont bénéfiques, car ils permettent de donner aux proches un rôle actif.

La mise en place du cercueil dans le chœur de l’église, du drap qui le recouvre, des candélabres, des fleurs et du bénitier, précèdent un geste de respect que les porteurs et le maître de cérémonie rassemblés autour du cercueil font ensemble. Alors que le célébrant prend la parole pour le mot d’accueil, l’équipe des pompes funèbres s’efface.

Tous ces déplacements, ces gestes, sont à vivre avec respect et calme, afin de s’intégrer dans ce qui constitue déjà, depuis l’entrée du corps dans l’église, la cérémonie religieuse...

2 commentaires à Déroulement des obsèques lors d’une célébration religieuse

  • Méfiez-vous des correcteurs d’ortographe! Préférez-leur une personne physique pour rendre votre jargon compréhensible.

  • je n’ai pas de réponse que signifie la pose du cerceuil a même le sol de l’église plutôt que sur les chevalets

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