Toutes nos infos pour comprendre les nouveaux droits SACEM 2025 et leur application dans le cadre d’un dernier hommage.
Les droits de la SACEM sur les musiques d’enterrement : ce qu’il faut savoir

Lors de l’organisation des funérailles d’un proche, la musique joue un rôle essentiel pour aider à traverser une journée tellement chargée en émotions. Elle permet de rendre hommage au défunt, d’apporter du réconfort aux proches et de créer une atmosphère empreinte de solennité et de respect. Pourtant, ce que beaucoup ignorent, c’est que la diffusion de musique lors d’une cérémonie funéraire peut être soumise aux droits d’auteur, gérés en France par la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique).
Ce sujet suscite parfois des interrogations et même des débats : est-il juste de devoir payer des droits d’auteur pour diffuser une musique lors d’un enterrement ? Dans quels cas ces droits s’appliquent-ils ? Existe-t-il des exceptions ? Dans cet article, Assurance obsèques va s’atteler à répondre à vos questions et vous aider à mieux comprendre les règles en vigueur concernant la diffusion de musique lors des funérailles.
Qu'est-ce que la SACEM et quels sont ses droits sur la musique ?
Qu’est-ce qui a changé et dans quels cas intervient la SACEM ?
Les droits SACEM ne s’appliquent pas :
- Lorsque la musique est interprétée en direct par un musicien : par exemple, si un organiste joue un morceau dans une église, il ne s’agit pas d’une diffusion mécanique (enregistrement), donc aucun droit SACEM n’est à régler.
- Si la cérémonie a lieu dans un cadre strictement privé et familial : lorsqu’une famille organise une cérémonie dans une maison ou un espace considéré comme privé, sans diffusion trop importante, la SACEM ne peut pas exiger de redevances.
Les droits peuvent s’appliquer :
- Lorsque la cérémonie se déroule dans un lieu public ou un établissement recevant du public (funérarium, salle municipale, crématorium).
- Lorsque la musique est diffusée à partir d’un enregistrement via une enceinte ou tout dispositif de sonorisation.

Les conséquences pour les familles et les funérailles
Nouvelle taxe sur les droits musicaux pour enterrement : juste ou abusive ?
Les arguments en faveur de la SACEM
- Respect du droit d’auteur : les compositeurs et artistes ont créé ces œuvres et doivent être rémunérés pour leur utilisation, comme c’est le cas dans tous les autres contextes où la musique est diffusée.
- Une réglementation uniforme : appliquer des droits SACEM aux cérémonies funéraires s’inscrit dans la continuité des règles qui régissent la diffusion publique de la musique dans d’autres domaines (mariages, événements, commerces, etc.).
Les critiques envers cette taxation
- Un moment intime, solennel et chargé d’émotions : beaucoup considèrent que les funérailles ne devraient pas être soumises aux mêmes règles que les événements commerciaux ou festifs. Il s’agit d’un moment de recueillement, et non d’un spectacle ou d’un divertissement.
- Une charge financière supplémentaire : pour certaines familles, organiser des obsèques représente déjà un coût important. Ajouter des frais liés aux droits d’auteur (même s’ils sont assez limités) peut sembler injuste et inapproprié dans un tel contexte.
Notre avis :
Comment éviter les droits SACEM lors d’un enterrement ?
Astuces pour éviter des complications avec la SACEM
- Opter pour des morceaux joués en direct : si un organiste ou un musicien peut interpréter la musique souhaitée, cela évite toute problématique liée aux droits SACEM.
- Vérifier les accords du lieu de cérémonie : avant de choisir un morceau enregistré, renseignez-vous auprès des pompes funèbres ou du lieu de cérémonie pour savoir si les droits sont déjà pris en charge.
- Privilégier les œuvres du domaine public : certaines compositions classiques, dont les droits d’auteur sont expirés, peuvent être utilisées librement.
- Classique : Adagio d’Albinoni, Ave Maria de Schubert, Canon de Pachelbel.
- Chanson française : L’important, c’est d’aimer de Julien Clerc, Je vole de Michel Sardou.
- Musique contemporaine : Tears in Heaven d’Eric Clapton, Hallelujah de Leonard Cohen ou la version de Jeff Buckley.
Conclusion : Les enjeux des droits musicaux pour un enterrement

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