Pensez-y pour qu’ils n’aient pas à y penser

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L’enfant doit-il être confronté au cadavre de ses proches parents ?

dois-je faire voir le corps à mon enfant

L’adieu aux mourants est un aspect du problème. L’attitude à adopter vis-à-vis de sa dépouille en est un autre, non moindre, contrairement à ce que l’on pourrait croire. S’interroger sur le corps du défunt peut en effet semblé saugrenu dans notre société qui considère la mort comme un gros mot ! Pourtant, la question se posera forcément : l’enfant doit-il être confronté aux cadavres de son père, de sa mère, de son frère ou de sa sœur ?

Les choses ont changées

Il y a deux générations, ce genre de cas de conscience nette ce ne serait pas posé. Le corps du proche décédé reposait dans une pièce de la maison, veillé en permanence par les membres de la famille. Et il était courant qu’un enfant, mû par une curiosité tout à fait naturelle, pousse la porte de la chambre et, pourquoi pas, aille déposer un baiser sur le cadavre déjà froid et rigide. Quelle horreur, lâcherait-on aujourd’hui ! Et pourtant, c’est la vie…

Évitons donc de faire l’impasse sur cet épisode, si macabres nous semble-t-il. Notre propos n’est pas ici d’affirmer qu’un enfant doit ou ne doit pas voir le cadavre de son parent. Mais simplement de signaler que le thème mérite largement d’être abordé.

Le pire serait apposée une décision à l’enfant, sans tenir compte de son désir : « tu n’iras pas le voir, ce n’est pas mis un spectacle pour toi, ça va te faire peur ». Mais que savons-nous de ses peurs face à la mort ?

Une autre manière de l’aborder

La nuance serait sans doute préférable : « j’ai de envie d’aller le voir une dernière fois. Et toi, qu’en penses –tu ? Tu voudrais venir avec moi ? Je pense que cela peut être important pour toi, mais c’est à toi de décider », peut-on dire à son enfant ou même, à son adolescent.

En adoptant une telle position, on lui montre, d’une part, que le sujet n’est pas tabou, qu’on ne se défie pas du corps privés de vie de son proche, qu’on a le droit d’en parler. D’autre part, on s’engage à ses côtés en ne laissant pas complètement seul dans sa décision, en donnant son opinion.

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