Perte d’autonomie : les aides supplémentaires dont peuvent bénéficier les personnes âgées

Allocations multiples, allègements fiscaux, la prise en charge d’une personne âgée peut bénéficier de soutiens financiers non négligeables. Mais cette assistance se décline par ailleurs de façon plus concrète au travers d’aides sociales spécifiques facilitant des activités de loisirs ou des gestes du quotidien : hébergement, téléphone, repas, vacances, ces appuis sont destinés à aménager l’existence des plus démunis.

Faciliter l'hébergement

Il s'agit ici d'acquitter le coût total ou partiel que représente l'accueil d'une personne âgée sans ressources.

Elle est attribuée sous certaines conditions :

  • cette dernière doit être française de nationalité et résidant en France, ou étrangère séjournant régulièrement sur le territoire ;
  • elle doit avoir 65 ans ou 60 si elle est incapable de travailler ;
  • il lui faut vivre chez un accueillant familial reconnu par le Conseil Général, dans un EHPA ou une USLD ;
  • ses ressources doivent être en deçà du montant des frais.

C'est le Conseil général qui décide de l'attribution de cette aide, en fixant par ailleurs le montant de participation de la personne ou de ses proches.

Attention :
Cette aide peut être récupérée auprès des bénéficiaires si leur situation financière s'améliore ou des héritiers en cas de décès.

Bénéficier du téléphone

L'accès à ce mode de communication est vital pour un individu souffrant de dépendance. Aussi des dispositifs existent qui permettent d'alléger la facture téléphonique des plus précaires.

Selon le décret d’application n° 99-162 du 8 mars 1999, vous pouvez réduire le montant de l'abonnement mensuel à 6,49 euros hors communications en moyenne. L'objectif est de conserver une ligne fixe et un raccordement au réseau, qui permettent d'être au moins appelé et de pouvoir composer les numéros d'urgence.

Peuvent y prétendre les personnes qui sont inscrites auprès de l'opérateur Orange uniquement et qui utilisent le fixe de leur résidence principal. Sont concernés les bénéficiaires d'une allocation aux adultes handicapés, d'une allocation de solidarité spécifique, du Revenu de Solidarité Active, les invalides de guerre.

Il convient de s'adresser selon les cas à la Caisse d’allocation familiale, à Pôle Emploi ou à la Mutualité Sociale Agricole pour obtenir réduction des coûts. C'est le Conseil Général qui s'occupe de la gestion des impayés.

S'alimenter convenablement

Manger constitue une problématique vitale pour les cas les plus pauvres. L'aide aux repas, dispensée au titre du secours social, intervient dans cette perspective : le but est de mettre à disposition des menus à petit prix auprès d'individus qui ne peuvent plus cuisiner par eux-mêmes. Il s'agit notamment d'avoir accès à des foyers restaurants.

Peuvent y souscrire les personnes de 65 ans (60 pour les inaptes au travail) dont les ressources plafonnent à 7 367,91 euros par an. Il convient de s'adresser auprès de la mairie, du Centre communal d’action sociale, de l'assistante sociale du secteur, ou du Conseil Général.

Partir en vacances

L'objectif de la démarche est de permettre aux moins favorisés de partir en congés, qu'il s'agisse d'enfants, de familles. Dans cas des personnes âgées, on peut se tourner vers des associations comme le Secours populaire, la Croix-Rouge, Vacances ouvertes ou Les Petits frères des pauvres.

Il faut aussi consulter les services sociaux de la mairie, qui sont à même d'orienter les demandeurs sur les aides et les dispositifs qui existent. Le régime général et les caisses complémentaires proposent également un soutien en la matière.

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