La prise en charge de la dépendance vieillesse entraîne un coût certain, qui alourdit considérablement le budget des personnes concernées et de leurs proches. En dehors des assurances contractées par les entreprises pour leurs salariés ou par les particuliers eux-mêmes, on trouve un ensemble de dispositifs de soutien financier mis en place par les institutions. Ces solutions ont pour finalité d’épauler les personnes confrontées au problème. Elles interviennent à différents niveaux, impliquent des conditions d’obtention bien déterminées.
Perte d’autonomie : de quelles aides disposent les personnes âgées dépendantes ?
Avant même de comprendre comment chacune fonctionne et ce qui les différencie les unes des autres, il faut prendre conscience de l'éventail d'offre qu'elles constituent. Multiples et diversifiées, elles peuvent être combinées, se recoupent pour certaines. Il est possible de les répartir en quatre domaines d'action :
- les allocations spécifiques à la vieillesse ;
- les dispositifs destinés à la gestion du handicap ;
- les réductions ;
- des exonérations et crédits d'impôts que ces états occasionnent ;
- les aides qui complètent ces apports financiers.
Vous pourrez trouver toutes ces informations grâce à des organismes bien spécifiques dans notre article : Perte d’autonomie : où trouver les bonnes informations ?
Les allocations spécifiques à la vieillesse
L'Allocation Personnalisée d'Autonomie ou APA constitue un incontournable en matière de gestion de la dépendance, attribuée selon la diminution d'autonomie constatée par le corps médical, elle est versée sous forme de capital ou de rente afin de compenser ce manque.
On peut avoir également recours à l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées dédiées aux individus qui n'ont pas assez cotisé, ou à l'Allocation simple qui épaule les malades sans ressources.
Quant à l'Allocation d'Accompagnement aux personnes en fin de vie, elle s'adresse aux proches qui s'occupent par exemple de leurs parents et ont pris un congé de solidarité familiale dans ce but.
Les dispositifs spécifiques au handicap
Il s'agit ici de prendre en compte l'invalidité physique, ce qui peut quelquefois survenir avant la vieillesse. L'Allocation aux Adultes Handicapés a pour objectif de soutenir les invalides sans ressources. On peut par ailleurs citer la pension d'invalidité, la Retraite anticipée destinée aux travailleurs handicapés ou l'indemnité en capital dû à un accident du travail.
Ces subsides peuvent être assortis d'une Allocation Supplémentaire d'Invalidité, d'une prestation de compensation du handicap, d'un complément de ressource à l'Allocation aux Adultes Handicapés ou d'une majoration pour la vie autonome de l'adulte handicapé.
Les dispositifs fiscaux
Il existe un ensemble de mesures, réductions, exonérations ou crédits d'impôts, destinés à alléger la fiscalité des personnes âgées dépendantes. Ainsi l'emploi de personnes salariées à domicile est-il défiscalisé, quant aux particuliers qui emploient des aides, ils n'ont pas à régler les cotisations de Sécurité Sociale.
Les frais occasionnés par le séjour en établissement spécialisé, ainsi que la prise en charge chez un proche parent sont déductibles. De même l'achat de matériel médical visant à équiper la demeure fait l'objet de crédits d'impôts.
Les personnes âgées en maison de retraite n'ont pas à payer la taxe d'habitation, ceux qui sont propriétaires voient leurs taxes foncières réduites, de même leur redevance télé.
Les aides et soutiens spécifiques
Ils prennent la forme d'avantages ponctuels, par exemple la gratuité des repas préparés par une aide domestique, la diminution de la note de téléphone, un apport pour permettre l'hébergement en institution spécialisée, le financement de vacances, ou bien l'Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation qui finance la prise en charge du malade quand il réintègre son foyer. Ces aides sont très souvent débloquées pour des personnes qui manquent de ressources.
Quel tarif pour votre assurance obsèques ?