Assurance décès pour animaux : de quoi s’agit-il ?

Parmi les nombreuses polices d’assurance proposées, on trouve des produits dédiés aux animaux appelées « assurance décès animaux ». Outre les contrats destinés à protéger les éleveurs, les troupeaux ou les animaux à pedigree amenés à concourir, on trouve les assurances « responsabilité civile » qui couvrent les dégâts que peuvent occasionner chiens, chats ou autres espèces, les mutuelles dédiées aux canidés dangereux ou destinés à la chasse, et les garanties liées à la santé et au décès. Comment fonctionnent les assurances de ce type ? Quels sont leurs avantages ? Ont-elles des limites ?

Quel est l’objectif d'une assurance décès animaux ?

Les assurances décès pour animaux ont pour objectif d’endosser en partie ou en totalité les dépenses liées à la mort du compagnon domestique (incinération, inhumation, urne, concession ...).

Elles permettent par ailleurs d’en acquérir un nouveau (achat, frais d’adoption, …).

Sont concernés les chiens, les chats, les lapins et les rongeurs, les oiseaux etc. On trouve également des assurances pour les Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) comme les serpents. Les cibles ne sont pas forcément les mêmes selon les agences, il faut donc s’en informer.

Les assurances de ce type prennent en compte l’âge des animaux, n’étant par exemple plus effectives à partir de 8 ans ou destinées à compenser une mort prématurée entre 7 et 10 ans.

Quel est le fonctionnement ?

Pour obtenir le versement de la prime d’assurance, il faut faire établir le constat du décès par le vétérinaire qui rédigera un certificat à fournir à l’assureur.

Par ailleurs il convient d’avertir le fichier central d’immatriculation dont relève l’animal afin d’enregistrer la mort officiellement.

Quel est le prix ?

Les cotisations à verser mensuellement s’échelonnent sur une fourchette de 30 à 50 euros selon la formule choisie.

En fonction de cette somme, la prime va de 150 à 1500 euros environ.

Selon les assureurs, elle est la même pour tous les contractants ou s’adapte d’après les cotisations ; il faut vérifier ce que stipulent les réglementations en amont de la contractualisation.

Quelles sont les limites ?

Ces assurances décès s’avèrent très encadrées et supposent des clauses d’exclusion.

Ainsi elles ne sont plus valables dans les cas suivants :

  1. La mort de l’animal survient durant le délai de carence, qui va jusqu’à un mois pour les accidents, de un à deux mois pour les maladies.
  2. L’animal n’était pas traité de manière préventive, ses vaccins n’étaient pas complets au regard de la loi ou pas mis à jour.
  3. Il y a eu euthanasie sans raison médicale.
  4. L’animal est mort durant un combat (rappelons que les combats d’animaux sont interdits par la loi).
  5. Il subissait des mauvais traitements (malnutrition, absence de soins, coups, …).

Comment sont les critères de choix ?

Ces produits sont proposés par les cabinets d’assurances généralistes, les banques ; il existe par ailleurs des agences spécialisées.

Il peut s’agir de contrats dédiés spécifiquement à l'assurance décès animal ou de garanties intégrées dans un assurance santé par exemple.

Il convient d’abord de consulter l’offre en ligne, puis de comparer les devis.

Avant de choisir, il est préférable de prendre rendez-vous avec un conseiller, afin d’affiner la demande et obtenir une assurance adaptée.

Pour y parvenir, il faut déjà avoir une idée précise de ce qu’on compte faire du corps de son compagnon après son décès, ce qui facilitera les estimations.

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