Comment présenter ses condoléances : à dire et à ne pas dire

illustration lettre condoléances

Apprendre le décès d’une personne est toujours une triste nouvelle. Généralement, nous souhaitons apporter notre soutien à la famille ou aux proches quel que soit le degré de connaissance que nous avons avec eux. De même, nous présentons des condoléances, écrites ou orales, aux personnes qui ont perdu un proche, afin de leur démontrer la peine qu’apporte ce triste événement.

Adopter les bons gestes pour accompagner les condoléances

Certains gestes peuvent compléter les paroles qui réconforteront la personne touchée par un décès. Vous lui exprimerez votre compassion :

  • Faire parvenir des fleurs : le langage des fleurs peut aider à faire passer un message émouvant à la famille. Vous personnaliserez votre mot en présentant vos condoléances.
  • Offrir de l’aide : la discrétion n’empêche pas d’apporter de l’aide. La perte d’un proche engendre de multiples actions à effectuer, en même temps qu’il faut gérer sa peine. Organisation des obsèques, démarches administratives et gestion du quotidien doivent se dérouler assez rapidement. Ce sera votre manière touchante de présenter vos condoléances.
  • Demeurer discret : lorsqu’un décès touche une famille, il est normal de vouloir l’aider dans certaines tâches. Seulement, il ne faut pas que votre présence devienne invasive. Il faut laisser du temps aux personnes afin qu’elles réussissent à gérer leur peine dans ce moment difficile. Respectez leur deuil tout en restant discret et modeste.
  • Écrire une lettre : vous pouvez adresser des condoléances à l’oral mais aussi à l’écrit. Vous prendrez le temps de trouver les mots justes tout en racontant des souvenirs ou des anecdotes en fonction de votre connaissance du défunt et de la famille. Vous afficherez votre soutien et cette marque d’affection sera très certainement appréciée par les proches. En revanche : n’écrivez pas de condoléances sur les réseaux sociaux.

Des condoléances en fonction du degré d’intimité avec le défunt

Les condoléances se présentent différemment suivant le degré de familiarité que vous aviez avec le défunt.

Vous êtes très intime avec la famille

La famille appréciera que vous exprimiez vos condoléances de vive voix. Vous montrerez votre attachement et votre peine à la famille ainsi que votre soutien. En appelant la famille dès que vous apprenez la nouvelle, vous aurez ainsi l’occasion de suggérer votre aide et de les visiter.

À savoir :
Les condoléances peuvent aussi être présentées au début ou à la fin de la cérémonie, de la veillée funéraire ou à la levée du corps.

 Le défunt est un voisin, un collègue de travail ou une connaissance plus lointaine

Les condoléances écrites sont à privilégier. Vous trouverez dans le commerce ou sur internet des cartes de deuil ou vous utiliserez du papier à lettre (si possible pas de papier à en-tête professionnel).

Votre ton sera formel et la longueur des condoléances est variable. N’ayez pas peur d’exprimer vos sentiments et d’être personnel tout en démontrant votre sympathie. La famille appréciera de recevoir une lettre manuscrite (et non dactylographiée) qui rappelle certains traits, passions et qualités du défunt. Si vous avez l’âme d’un artiste, une carte personnelle et unique illuminera ce moment empli de tristesse.

Vous pouvez même envoyer un SMS ou un mail en respectant la formule de condoléances plus ou moins intime en fonction de votre proximité avec le défunt ou la famille. Le principal est de manifester votre soutien et votre sympathie.

Condoléances : ce qui peut se dire

Les recommandations pour exprimer ses condoléances sont celles-ci : écrites ou orales, mettez-vous à la place de la famille pour savoir ce qui pourra la réconforter tout en laissant parler votre cœur. Vous trouverez les mots justes pour exprimer votre douleur mais aussi votre soutien en partageant un souvenir en commun.

Quelques exemples :

  • " Je suis désolé pour votre perte " : cette phrase toute simple montre que vous vous souciez des proches tout en exprimant votre empathie.
  • " Ce doit être si difficile pour vous " : ces mots s’adressent directement aux proches qui voient que vous comprenez leur douleur.
  • " Il ou elle va me manquer " : vous démontrez votre attachement à la personne disparue en vous associant au chagrin des proches.
  • " Vous êtes dans mes pensées "  : vous montrez à la personne qu’elle n’est pas seule dans cette terrible épreuve et que vous vous souciez d’elle. Ce peut être une grande source de réconfort.
  • " Il ou elle était une personne merveilleuse " : cette pensée positive ne peut que réconforter la famille.
  • " Je t’aime " : cette parole forte montre un soutien inconditionnel à une personne que l’on connaît intimement. Elle se sentira moins seule.
  • " Quand vous serez prêt, j'aimerais en savoir plus sur la personne défunte " : cette formule serait utilisée si vous ne connaissiez pas parfaitement le défunt. Elle démontre de votre intérêt pour celui-ci en soutenant la famille dans son deuil.

Condoléances : ce qu’il faut éviter de dire

Face à une personne endeuillée, il faut éviter d’être maladroit en respectant certaines règles. Inutile de nier le décès, il est réel donc il faut être conscient de la souffrance émotionnelle de la personne en deuil. Enfin, il est évident que ce décès aura une influence sur la vie des personnes qui ont un lien avec le défunt.

Essayez de ne pas dire :

  • " Il est mieux là où il est maintenant " : c’est délicat d’affirmer une telle chose mis à part si vous avez la certitude que la personne décédée et celle en deuil croient à une vie après la mort.
  • " Comment allez-vous ? " : cette question est inutile et directe. Comment voulez-vous que la personne en deuil aille bien si vous lui rappelez la perte qu’elle vient de subir ?
  • " Je sais ce que vous ressentez " : chaque individu réagit différemment face à la perte d’un être cher même si vous-même avez connu cette douleur un jour. Dites-lui que vous êtes à son écoute s’il veut se confier à vous.
  • " Pas d’inquiétude, vous irez mieux bientôt " : chaque personne a besoin d’un temps différent pour faire son deuil. Ne lui mettez pas la pression, elle doit suivre son rythme pour se remettre.
  • " Il est parti rapidement, il n’a pas dû souffrir " : une mort est toujours une épreuve qu’elle soit rapide ou non, que le défunt ait souffert ou non. Réconfortez la famille en lui laissant le temps de faire son deuil.
  • " Je ne sais pas ce que je ferais si « untel » mourrait " : vous n’apportez aucun réconfort à la personne en deuil et vous risquez de la rendre encore plus triste. Vous devez démonter votre respect et dire que vous êtes là pour elle.
  • " Vous allez pouvoir passer à autre chose ": lorsque la mort fait suite à une longue maladie, elle peut apparaître comme une délivrance, mais cela n’évite pas le chagrin. La personne en deuil a besoin de temps pour le surmonter.

Vous enverrez vos condoléances au moment le plus adapté aux circonstances, avant le jour des obsèques, le jour même ou quelques jours après. En règle générale, dès l’annonce du décès. Si les proches ont trop de peine, votre présence sera certainement plus réconfortante qu’un écrit.

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