L’assurance décès invalidité : comment ça marche ?

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Contexte

L’assurance décès invalidité, appelée communément ADI, est souscrite lorsque vous contractez un prêt immobilier. C’est une assurance qui, juridiquement parlant n’est pas obligatoire, mais la grande majorité des organismes prêteurs l’imposent. Il n'est d’ailleurs vraiment pas recommandé de ne pas souscrire une assurance de ce type.
Cette assurance garantit au prêteur le remboursement intégral de la somme et vous protège de la perte de votre bien.

Lorsque l’on décide de franchir le pas en investissant dans l’immobilier, il est indispensable de prendre en compte les dépenses annexes comme l’assurance décès invalidité ou l’assurance chômage qui peuvent venir considérablement alourdir les mensualités, chose à laquelle on ne pense pas forcément au départ.

Comment ça marche ?

L’ADI permet donc de protéger le prêteur et l’emprunteur. Dans le cas où vous achèteriez à deux, vous pourriez répartir l’assurance décès invalidité sur les deux partis. En pratique, vous pouvez décider de vous assurez tous les deux à 50%. Si l’un de vous décède ou se retrouve en invalidité, l’autre devra rembourser 50% de la mensualité chaque mois.

Dans ce cas, l’assurance couvre 100% du prêt, mais le fait de les répartir permet de réduire le coût total de l’assurance.

Bon à savoir :
Cette assurance couvre donc en cas de décès, mais aussi en cas d’invalidité.

Quel genre d’invalidité ?

Elle vous prend en charge en cas de Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA)

C’est un état qui ne vous permet plus aucune activité professionnelle et vous oblige à avoir recours à une tierce personne au quotidien. Vous pouvez la retrouver sous d’autres sigles, comme l’IAD ou l‘IPA, qui sont l’Invalidité Absolue et Définitive ou l’Invalidité Permanente et Absolue.

Attention :
Ce n’est en aucun cas une assurance « maladie » ou « accident » ; dans les textes, la PTIA vous empêche de réaliser vous même les actes quotidiens de la vie : se laver, se nourrir, se déplacer et s’habiller.

Et en cas d’accident ou de maladie ?

Ce sont des assurances Incapacité, elles sont facultatives mais peuvent s’avérer très utiles. Elles peuvent être en complément de l’assurance décès invalidité.

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  • L’Incapacité Temporaire totale (ITT) : Elle vous couvre dans le cas ou une maladie ou un accident vous empêche d’exercer votre activité professionnelle de façon temporaire.
  • L’Invalidité Permanente Partielle (IPP) : Suite a une maladie ou à un accident, l’assurance vous couvre si la sécurité sociale vous reconnait invalide entre 33 et 66 %, soit de première catégorie.
  • L’Invalidité Permanente Totale (IPT) : Toujours dans le cadre d’une maladie ou d’un accident, la prise en charge aura lieu si vous êtes en incapacité totale de travail, ce qui correspond à une catégorie 2 aux yeux de la sécurité sociale, invalidité supérieure à 66%.
Attention :
Pour certains prêteurs, il y a une nuance entre exercer son activité et exercer une activité professionnelle.

Dans tous les cas, les contrats sont à étudier de près parce que les organismes prêteurs "jouent souvent sur les mots" ; cela pourrait vous porter préjudices, et vous seriez sans recours.

Dans les trois cas énoncés ci-dessus, quatre points sont à étudier plus particulièrement :

  • La durée de la franchise : C’est la durée entre la survenue de votre incapacité de travail et le premier versement de l’assurance. Les délais varient de 30 à 180 jours. Vous pouvez donc vous retrouver dans l’obligation d’attendre jusqu’à six mois pour toucher votre première indemnité. C’est très long et donc important de connaitre cette close.
  • Les exclusions : Dans certains cas, la profession exercée ou certaines activités extra-professionnelles sont exclues de ces options d’assurances dû aux risques importants que celles-ci engendre.

Le mode de prise en charge en cas de maladie

Il y a deux types de prises en charge :

  1. Forfaitaire : C’est l’assureur qui verse directement votre mensualité à l’organisme prêteur.
  2. Indemnitaire : Dans ce cas, vous serez perdant puisque l’indemnité qui vous sera versée ne sera qu’un complément de revenus. Seule la perte de salaire que votre état engendre sera comblée. Il calcule la différence entre votre revenu normal et votre indemnité journalière.

Il faudra également vous renseigner sur les fins de garantie, qui, pour la plupart, prenne fin au 65 ans de l’assuré ou a sa date de départ en retraite si celui-ci prend effet avant 65 ans. Attention, certains organismes prêteurs ne vous permettront pas de souscrire l’ITT, l’IPP ou l’IPT si vous êtes sans activité au moment de la contraction du prêt.

Et en cas de chômage ?

Vous pouvez également souscrire à une assurance chômage, au moins sur une tête si vous êtes deux, même si celle-ci est onéreuse elle peut s’avérer indispensable dans le contexte sociale actuel.

Là aussi, les closes sont à examiner pour souscrire correctement et en toute connaissance de cause.
Il faut donc connaitre :

  • Le délai de carence : au moment de la contraction du prêt, un délai peut être fixé, souvent entre 6 mois et un an, délai pendant lequel le chômage sera exclu.
  • Le délai de franchise : le versement des indemnités n’intervient généralement que 3 à 6 mois après.
  • Le taux d’indemnisation : selon les contrats, les taux peuvent varier de 25 à 100% de la traite mensuel du prêt.
  • La durée d’indemnisation : ce délai varie de 12 à 24 mois selon les organismes prêteurs. En effet, même si votre période de chômage dépasse le délai fixé au contrat, vous serez de nouveau contraint à payer votre mensualité en totalité.
  • Votre activité au moment du prêt : le prêteur peut exiger que vous soyez en CDI depuis au moins 12 mois pour permettre de souscrire à l’assurance chômage.
  • Le coût de l’assurance : cela fluctue entre 0,25 et 1% en fonction des contrats.

Bien étudier les assurances proposées est incontournable pour ne pas vivre de mauvaises surprises en plus des événements dramatiques qui peuvent nous arriver à tous.

N’hésitez pas à comparer les assurance obsèques et à vous renseigner !

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